Dans une étude inédite rendue publique mercredi 3 avril, des chercheurs de l’Ineris et de l’université d’Amiens ont montré qu’une faible exposition aux ondes d’antennes-relais avait des effets sur l’équilibre énergétique de jeunes rats.
Dans une étude inédite rendue publique mercredi 3 avril, des chercheurs de l’Ineris et de l’université d’Amiens ont montré qu’une faible exposition aux ondes d’antennes-relais avait des effets sur l’équilibre énergétique de jeunes rats.

(Francois HENRY/REA)
Les résultats de cette expérience « apportent un argument supplémentaire à la thèse selon laquelle les champs électromagnétiques peuvent avoir un effet chez l’homme, même à faible intensité. »
Qu’a mis en évidence le travail des chercheurs ?
Les chercheurs de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et de l’université d’Amiens ont cherché à savoir pourquoi certaines personnes dites électro-sensibles évoquaient des troubles du sommeil quand elles dormaient à proximité d’antennes-relais de téléphonie mobile.
Pour ce faire, ils ont étudié les effets d’une exposition aux ondes de deux groupes de jeunes rats sur l’ensemble de leur équilibre énergétique composé du sommeil, de la régulation thermique et de l’alimentation. Seule différence dans les « conditions de vie » des deux groupes d’animaux : un groupe seulement a été exposé pendant cinq semaines à des champs électromagnétiques similaires à ceux reçus à une centaine de mètres d’une antenne-relais, soit une intensité de 1 volt/m.
Premier résultat : la thermosensibilité au froid des zones périphériques (en l’occurrence la queue) des animaux exposés est différente de celle du groupe témoin, comme si les champs électromagnétiques semblaient induire chez l’animal une « sensation de froid ».
Deuxième effet (qui pourrait être corrélé au premier) : les animaux exposés mangent davantage que les animaux témoins, comme s’ils avaient un besoin d’énergie supplémentaire. Enfin, on observe chez les animaux exposés un fractionnement du sommeil paradoxal, comme si ce dernier se trouvait en « état d’alerte augmenté ».
« Normalement, à ce niveau d’exposition aux ondes, qui est très faible, il ne devrait rien se passer, s’étonne encore René de Sèze, de l’unité de toxicologie de l’Ineris. Or, l’organisme est bousculé, ce qui dénote sûrement un effet cumulatif de l’exposition aux ondes ». Cette découverte majeure demande cependant à être confirmée. « Tant que l’expérience n’a pas été répliquée par une autre équipe, il faut rester modeste », assure ainsi René de Sèze.
Peut-on étendre ces résultats à l’homme ?
« Tant que le mécanisme biologique responsable de ces perturbations – qui peut être présent chez l’animal mais pas chez l’homme – n’a pas été isolé, nous ne pouvons pas extrapoler », précise René de Sèze. Néanmoins, les résultats de cette expérience inédite « apportent un argument supplémentaire à la thèse selon laquelle les champs électromagnétiques peuvent avoir un effet chez l’homme, même à faible intensité », avance Jean-Pierre Libert, professeur en physiologie de l’université d’Amiens et spécialiste du sommeil.
Jusqu’à présent, aucune preuve scientifique n’a été apportée sur un lien de causalité entre l’exposition aux radiofréquences et les troubles du sommeil évoqués par les personnes dites électrosensibles. De nombreuses expériences ont été menées en la matière sans aucun résultat probant sur la qualité du sommeil, caractérisée habituellement par le temps de sommeil, les réveils répétés et les difficultés à se rendormir.
« En revanche, on ne sait rien de certain sur les effets du fractionnement du sommeil paradoxal, précise Jean-Pierre Libert. Pour certains auteurs, ce phénomène peut avoir un impact sur la perception de la qualité du sommeil. »
Pour les chercheurs, les résultats de l’étude financée entièrement par le ministère de l’écologie demandent à être confirmés et approfondis. « Nous devons dorénavant nous concentrer sur la recherche de la molécule en cause dans ces perturbations », assure René de Sèze. De même, l’équipe entend mesurer les effets d’une durée plus longue d’exposition aux ondes sur une éventuelle prise de poids des animaux ou sur des troubles de la mémorisation.
SOURCE : la croix – EMMANUELLE RÉJU
Il y a quelques années c’était déjà d’actualités avec cette étude qu’avait fait cette femme scientifique et sur la répercussion sur des œufs, la proximité de l’antenne déterminait la viabilité de l’œuf ou pas..
Ci dessous : si le sujet vous intéresse, les différentes études faites et autres rapports…
(depuis 2009)
Vous trouverez une liste plus exhaustive sur ce lien :
Ce qu’il faut savoir
1/ une hyperfréquence, ou micro-onde,
2/ une gamme d’extrêmement basses fréquences,
3/ une multipulsation chaotique, c’est-à-dire sans résonance de rythmes
Les micro-ondes et les très basses fréquences présentent une toxicité (par la production de protéines de stress et par résonance avec les fréquences cérébrales) mais la plus forte est celle des saccades : là, le désordre a la forme de « micromitrailleuses » électromagnétiques.
Cela suffit non seulement pour désorganiser les processus physiologiques mais même pour décomposer des structures biochimiques.
Ce désordre est cause d’agressions physiologiques primaires, dont 4 principales :
– la perte d’étanchéité de la barrière sang-cerveau (hémato-encéphalique),
– la perturbation de production de la mélatonine et de l’acétylcholine,
– la déstabilisation des régulations membranaires,
– les dommages génétiques.
> Voir : Infos scientifiques
Elles engendrent à leur tour les pathologies spécifiques de l’exposition du vivant aux hyperfréquences pulsées.
> Voir : Syndrome des Micro-Ondes
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Voici, ci-dessous, les informations essentielles sur les effets sanitaires de la téléphonie mobile : GSM, UMTS (3G), téléphones portables, Wifi, Wimax, Bluetooth, téléphone sans fil DECT et Babyphones :
JT, reportages et magazines
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tu sais quoi ? je suis migraineuse, et donc avec des auras, style je vois plus ou la moitié des gens, troubles du langage je jargonne, bref j’ai un traitement de fond, mais, figures toi, que je me posai la question, car j’habite dans une zone tout de meme industrielle, alors je me suis dit tiens tiens sans doute aussi la pollution atmospherique, mais là j’ai un autre doute, figure toi que je vis a coté de transformateurs situé non loin d’une centrale thermique ! et je me demande si finalement cela n’accentuerai pas mon état, m’enfin c’est un doute, mais quand j’ai lu ton billet sur les divers ondes, ……et justement des gens qui ont des maux de tête, bref,