Selon l’un d’eux, le réseau social « déchire le tissu social » et « détruit le fonctionnement de la société ».
Il recommande tout simplement de « rompre » avec les réseaux sociaux. Chamath Palihapitiya, ancien vice-président chargé de la croissance de l’audience de Facebook, a tenu en novembre des propos extrêmement critiques envers son ancien employeur, l’accusant de « détruire le fonctionnement de la société », comme l’a repéré le site américain The Verge, lundi.
Lors d’une conférence universitaire, celui qui avait intégré l’entreprise en 2007, trois ans après son lancement, dénonce ainsi une « merde » que ses enfants n’ont pas le droit d’utiliser. Chamath Palihapitiya assure notamment se sentir « immensément coupable ». « Nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social », juge-t-il.
« C’est un problème global »
L’ancien responsable de Facebook, désormais à la tête de Social Capital, un fonds qui favorise le développement de la santé et de l’éducation, égrène les raisons de sa colère : « Absence de civisme, de coopération, de la désinformation, de fausses vérités… Ce n’est pas un problème américain, il ne s’agit pas de publicités russes, souligne-t-il. C’est un problème global. »
Comme le rappelle The Verge, Chamath Palihapitiya n’est pas le premier ex-employé de Facebook à pointer les dérives du réseau social ces dernières semaines. En novembre, l’ancien président de l’entreprise Sean Parker s’était présenté comme un « objecteur de conscience » vis-à-vis du site, assurant que celui-ci avait bâti son succès « en exploitant la vulnérabilité de la psychologie humaine. »
« Dieu sait ce que ça fait au cerveau de nos enfants »
Il citait alors la « dopamine » provoquée par les interactions sur Facebook, et dénonçait « une boucle infinie de validation sociale ». « Dieu sait ce que ça fait au cerveau de nos enfants », s’alarmait-il.
Le Monde souligne que le même mois, Sandy Parakilas, qui avait travaillé chez Facebook de 2011 à 2012 sur les questions de vie privée, avait publié une violente charge dans le New York Times. « Ce que j’ai vu de l’intérieur était une entreprise qui privilégiait la collecte de données de ses utilisateurs plutôt que de les protéger des abus », s’offusquait-elle. Avant de mettre en garde : « Les politiques ne devraient pas permettre à Facebook de se réguler lui-même. Parce qu’il ne le fera pas. »
« Nous avons pris conscience de nos responsabilités »
Mardi, le réseau social, qui revendique deux milliards d’utilisateurs, a transmis un communiqué au quotidien du soir pour répondre aux déclarations de Chamath Palihapitiya. Celui-ci « ne travaille plus chez Facebook depuis plus de six ans, souligne la société. Facebook était alors une entreprise très différente, et en grandissant, nous avons pris conscience que nos responsabilités s’étaient elles aussi étendues. »
Le réseau social assure notamment avoir collaboré avec des chercheurs « pour comprendre les effets de notre service sur le bien-être ». Le même jour, l’entreprise a par ailleurs déclaré qu’elle allait désormais, dans un souci de « transparence », déclarer certains de ses revenus publicitaires dans les pays où elle les gagne et non plus en Irlande, au taux d’imposition plus avantageux.
Mais les voix pointant les réseaux sociaux grossissent, tel jim carrey qui passe à l’acte
, Jim Carrey annonce qu’il supprime sa page et vend ses actions Facebook
I’m dumping my @facebook stock and deleting my page because @facebook profited from Russian interference in our elections and they’re still not doing enough to stop it. I encourage all other investors who care about our future to do the same. #unfriendfacebook
Il incombe donc à « tous les autres investisseurs qui s’inquiètent pour notre futur à faire de même », a-t-il notamment écrit, le tout accompagné d’une peinture de son cru.
Je ne suis plus sur facebook depuis déjà un moment…
Mais le lien social et l’absence de moralité ce n’est pas FB qui le détruit, clairement non. En revanche FB profite de la faiblesse du lien social et surtout de la morale ( l’économie soi-disant le nécessiterait, mais jusqu’à ce qu’on me détrompe « la confiance » est ce qui permet les échanges ). Comme le kaposi.
kaposi ?
C’est un maladie opportuniste assez célèbre, il y en a d’autres. J’aurais peut-etre pas du parler de ça.
si tu quand tu parles de maladie cela me fait penser a Jiddu Krishnamurti
qui disait Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade…
là je comprends sinon je veux bien que tu développes, quand a quelque chose dont tu n’aurais pas du parler, ici n’y pense même pas 😉
bon WE
Pas de compte Facebook et je ne m’en porte plus mal.
C’est vrai que citer Dieu et Facebook dans le même article, cela élève le parallèle au niveau de mes quelques neurones encore actifs ! Je n’aime pas Facebook, pas plus que … mais ceci n’est pas mon propos, et j’en ai une utilisation totalement passive en publiant automatiquement depuis WordPress. Quant au lien social, les grandes surfaces et les téléphones cellulaires portent leur part de responsabilité, à mes yeux.
completement d’accord c generationel, les portables qui arrivent en début de siécles, mais oui finalement une continuité des grandes surfaces qui seront une consequence de l’aprés guerre et de la mondialisation…
et maintenant aprés avoir attaqué la planéte, la santé humaine, cela touche les liens (spécificité) humains
Merci, Éric, et un tout bon samedi à toi.
Merci à toi Gilles 😉
A regarder l’épisode de Black mirror où vous êtes noté en permanence et vous n’existez plus si votre note est mauvaise… Dérangeant et presque là 😦
I believe that each of us has the potential to create personal miracles, and to spread these
miracles throughout the world. Indeed, internet is the best source of because it is easily accessible and
fast. « The boys said they’d been out collecting frogs when something approached from the saw grass
I agree with u
Everybody got the potentiel tout create miracles
I dont understand the last sentence
My poor language 🙂
Perso, j’ai toujours considéré Fesse-bouc comme le cancer d’Internet. Le web renferme déjà assez d’outils et de plates-formes pour contacter qui je veux quand je veux. Fesse-bouc est surtout un outil d’exploitation des faibles d’esprit. Aucun intérêt
Complètement d’accord
Je me suis quand même créé un compte il y a plus d’un an maintenant
Surtout pour reprendre contact avec des personnes que je n’arrivais plus à contacter
J’ai fait ce que j’avais à faire dis ce que j’avais à dire
Et maintenant je vais pouvoir me barrer
Mais le #DeleteFacebook est d’actualité et pas sans raison
Car c’est vrai qu’il y a des gens éveillés comme tu peux être
Mais hélasse la masse ne l’est pas du tout
Et de voir de plus en plus de gens se réveiller titillera un peu j’espère ☺️